Communication Spirite avec GAÉTAN

Communication Spirite avec GAÉTAN qui retrouve ses animaux chéris dans l’invisible….

Dans notre vie, certains d’entre nous aiment les animaux. La mort de notre chien, du chat ou du cheval adoré provoque autant de désespoir que la perte d’un être cher et c’est normal. L’au-delà sans la présence des animaux apparaît comme une perspective très très triste. Et qui de toutes les façons n’existe pas. Il n’y aurait pas de paradis sans animaux. Dieu a un faible pour les animaux.
L’histoire du passage de vie à trépas de Gaétan est un superbe témoignage sur le fil qui nous lient à nos animaux aimés. De cœur à cœur comme me le répète mon guide. 

Gaétan était un vrai paysan amoureux de ses animaux. Il possédait des ânes, des poneys, des poules, des chiens et des chats etc… Une vraie ménagerie…Mais sa faiblesse restait dans Pépito le cheval (comme je le comprends) qui pendant 25 ans a tiré sa carriole pour charrier et vendre les légumes, le foin et livrer le bois et les pommes de terre aux gens du marché.
Je devais avoir 9/10 ans quand je l’ai aperçu pour la première fois, il était le grand père de mon petit camarade de classe Serge.

Lorsque Pépito est décédé Gaétan est tombé malade. Pépito était plus qu’un ami, un frère. Il disait toujours que son « bourrin » n’avait pas la beauté d’un cheval de course mais qu’il était bien plus que cela et que son animal était épatant. Un an s’est écoulé est Gaétan s’en est allé rejoindre Pépito qu’on se disait entre nous, mais on ne croyait pas si bien le dire…

Des années se sont écoulées et lors d’un contact Gaétan est venu me faire un coucou…

Il me dit qu’il ne se souvient pas du passage, de la mort, qu’il s’est réveillé dans un champ sous un arbre.

— J’ai vu galoper dans ma direction mon bon vieux Pépito. Il avait l’air bien plus jeune mais il était si heureux et excité de me trouver là. La chose la plus improbable, je ne sais pas comment vous l’expliquer mais il me parlait. C’était extraordinaire, un cheval qui parle, je n’entendais pas sa voix mais il me parlait intuitivement, mentalement. J’ai compris qu’il me souhaitait la bienvenue. Pépito s’est approché et m’a léché la figure. Bon Dieu que j’étais ému que j’en ai pleuré !!!!! Je n’arrêtais pas de le tapoter et de le caresser.
Puis, il me dit :
– j’ai entendu une voix derrière moi. Je me suis retourné et j’ai vu un beau jeune homme blond a la voix douce me dire :
– Je suis venu m’occuper de toi.
— T’occuper de moi ? Qu’est-ce que tu veux dire?
– Oui, je suis venu te prendre en charge.
— Me prendre en charge ? Voyons ! Voyons ! Soyons sérieux, j’ai toujours été capable de me prendre en charge et je le suis encore !
– Tu ne comprends pas que tu es mort ?
— La foudre m’est tombé dessus, bien sûr j’ai compris que Pépito était mort depuis longtemps et j’ai compris que je n’étais pas à ma place habituelle. Il se présenta comme mon guide et il m’a semblé qu’il voulait me montrer quelque chose.

Je me suis vu allongé dans mon lit, raide et rigide et j’ai vu les voisins me mettre dans un chariot et m’emmener. C’était très bizarre, c’était moi et pas moi. Heureusement mon cheval était là car je me serais enfuit…
– Je m’appelle Moshé
– Ah oui ? moi c’est Gaétan. Je ne sais pas quoi penser à vrai dire. Oui je me souviens que j’étais très malade. Mais comment je peux être mort, te parler et caresser Pépito ? Les animaux n’ont pas d’âmes ?
– C’est ce qu’on raconte sur terre. Ce cheval à cause de votre intimité, de l’amour que tu lui as donné, lui a permis de revenir vers toi. L’amour vous a réuni. Les êtres sur terre ignorent la responsabilité qu’ils ont vis a vis de leurs animaux…

 Son guide Moshé lui parlait, parlait, parlait et Gaétan ne comprenait rien. Moshé lui a fait comprendre qu’il avait besoin d’un être comme lui pour accueillir les animaux dans l’au-delà. Lorsque Gaétan comprit, il vit s’animer autour de lui tous les « bestioles » qui lui ont appartenu…Quelle joie, quel bonheur !!! c’était merveilleux.

Le guide finit sur les humains qui croient qu’ils sont les seuls à avoir le privilège a une existence future. L’au-delà existe bel et bien mais ils ne savent rien sur l’invisible…
Gaétan est toujours proche, il parle beaucoup, il me raconte de merveilleuses choses sur l’autre monde, comme les puits de mine qui sont des endroits ou pleurent les animaux. J’ai compris très vite que c’était les abattoirs ou d’autres endroits où l’on torture les animaux comme les arènes et j’en passe.

Puis Gaétan poursuit sur ce qu’il advient sur ce passage qui finalement n’est pas si mal.

La communication faiblissait. Quelques jours se sont écoulés et j’ai sollicité à nouveau Gaétan pour m’en dire un tout petit peu plus sur les animaux, les chevaux en particulier.
Gaétan ne s’est pas fait attendre. Son costume était celui d’un paysan endimanché : pantalon bleu, chemise bleue, une cravate rayée avec un gros nœud dont les bouts se balançaient au vent. Son sourire édenté me réchauffait le cœur. Il avait retrouvé son griffon et il était heureux de voir son bon vieux chien courir en tous sens, remuer la queue, sauter et bondir.
– Que faites-vous aujourd’hui Gaétan ?
– Hé bien fille ! je m’intéresse au bétail.
– Vous avez aussi du bétail là-haut ?
— Oui, nous avons également des chevaux. J’ai toujours été amoureux des animaux, des chevaux en particulier. Nous avons de merveilleux pâturages, des champs a perte de vue, un peu comme sur la terre mais beaucoup mieux.
– Tout le monde vit en osmose ?
— Tout le monde vit en contact avec la nature. Il n’y a pas de tuerie. J’ai un jardin que j’aime beaucoup et des animaux.
– Et Pépito ?
— J’aime me promener avec lui. Cela faisait longtemps que je ne pouvais plus le monter. Je marchais devant en lui parlant.
– Pensez-vous Gaétan que les chevaux ont un degré de conscience plus haut? Ceux qui vous entoure aujourd’hui vous comprennent ils ?
— Je te réponds sans hésiter que oui absolument ! On a tort sur terre de sous-estimer l’intelligence du bétail, les chevaux par exemple. Ce ne sont pas des animaux dépourvus d’intelligence et tu le sais. Le grand débat de la terre : Doit-on tuer les animaux pour les manger ?
– Alors ?
– Je serais porté à croire que ce n’est pas nécessaire, car il existe mille autres moyens de se nourrir. De toute façon je ne crois pas que manger de la viande putréfiée soit une bonne chose. Ici, nous croyons qu’un animal a tout autant que l’homme le droit a la vie, davantage dans certains cas.
– Je vous remercie Gaétan et je remercie la puissance qui me permet de vous parler. Je reviendrais surement.

Communication Spirite avec Gaétan
Avec l’aimable autorisation de ses arrières enfants Jeanne et Paul B.

Marylka Nicolas Valentin